VENDREDI 21 MARS 2014

Amphithéâtre 1 – Centre Assas – 12h15

 

Claude Debussy : Six épigraphes antiques, n° 1, "Pour invoquer Pan, dieu du vent d’été", pour flûte et harpe

Bruno Gousset : Sappho, pour flûte, alto et harpe

 Francis Poulenc : Une flûte berce les ruines, pour flûte seule

■ Claude Debussy : Préludes, Livre 1, n° 8, "La Fille aux cheveux de lin", (transcription pour alto et harpe)

Claude Debussy : Sonate pour flûte, alto et harpe
 

 

MUSICIENS DU PÔLE SUPERIEUR D'ENSEIGNEMENT ARTISTIQUE DE PARIS BOULOGNE-BILLANCOURT (PSPBB)

 

Florencia Jaurena, flûte

Clémence Dupuy-Kovacshazy, alto

Eri Hatanaka, harpe

 

 

Note de programme

Le concert présenté par les musiciens du PSPBB gravite entièrement autour du chef-d’œuvre qu’est la Sonate pour flûte, alto et harpe de Debussy (1915). Celui-ci la conçut à l’extrême fin de sa vie comme l’un des éléments d’un cycle d’œuvres visant à magnifier l’art musical français qu’il pensait profondément menacé par la terrible Grande Guerre, mais aussi pour rendre hommage à la grande tradition des chambristes français dits aujourd’hui « baroques », mais alors qualifiés de « classiques » (Couperin, Rameau, Leclair...). Ce faisant, il conçut en fait un ouvrage intemporel qui en même temps plonge ses racines dans une inspiration antiquisante, notamment par l’instrumentation choisie, et se projette vers l’avenir par son invention. Les successeurs ne manquèrent pas de proposer des répliques à cette œuvre fascinante.

Ainsi Bruno Gousset s’exprime en ces termes à propos de son poétique trio : « Sappho m’a été commandé par la harpiste Véronique Ghesquière en 1984, pour le trio éphémère qu’elle formait avec la flûtiste Claudine Cloutour et l’altiste Christophe Desjardins, afin de compléter un programme autour de la Sonate de Debussy donnée à la Salle Cortot en avril 1985. Sappho ne retient de cette œuvre phare qu’une certaine atmosphère de « pastorale française à l’antique » avec petit matin frais et danses de dryades. Sa forme, avec cadence de harpe centrale, évoque davantage l’Introduction et Allegro de Ravel, et la liberté harmonique de son langage les compositions avec harpe d’Albert Roussel. De même, le titre (avec ses deux p) n’évoque pas tant la célèbre poétesse de l’antiquité grecque immortalisée par Gounod que le possible portrait d’une jeune fille de ces temps reculés, tantôt boudeuse et mélancolique, tantôt joueuse et pleine d’entrain pour la danse dans l’esprit de la Bilitis de Pierre Louÿs, ce qui nous ramène inévitablement à l’univers debussyste ».

 

Jean-Pierre Bartoli

 

 

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